Charles, Henri Nicod est né à Levier (Doubs), le 28 janvier 1878, et décédé en 1967.
Il est admis à l'Ecole des beaux-arts de Paris en 1891dans l'atelier de Paulin, Guadet et Deglane. Diplômé en 1907, il obtient le 1er Grand Prix de Rome la même année. Pendant un temps, il fait la place chez Gustave Umbdenstock. Pensionnaire de l’Académie de France à Rome, il participe en 1910, aux côtés de Léon Jaussely, au concours pour l’aménagement de Berlin.
Membre de la Commission d'aménagement et d'extension de Paris et du département de la Seine dans l'entre-deux-guerres, il est actif au Commissariat à la Reconstruction et au Comité national de la Reconstruction pendant l'Occupation.
Il est chargé, dans la reconstruction des régions dévastées, du Pas-de-Calais et de l’Oise.
En tant qu’urbaniste, il dresse les plans d’aménagement de Blois, Toulouse, Bayonne et du centre de Paris.
Enseignant à l'Ecole des beaux-arts, il reprend l’atelier d’Henri Deglane en 1931, puis, à partir de 1942, il est chef d'atelier libre.
Architecte en chef des BCPN, il est membre de la Commission supérieure des sites. Il est élu membre de l'Institut en 1956.
Associé avec Emile Molinié et - de 1920 à 1925 environ, avec Albert Pouthier, leur agence projette pour une clientèle distinguée des villas, hôtels et immeubles de rapport dans un style art-déco élégant et discret (voir aussi fonds Molinié, Nicod, Pouthier: fonds 45 IFA).
Ils collaborents dans les années 1920-1925 avec Edouard-Jean Niermans qui les représente sur la Côte d'Azur (cf. fonds 43 IFA).
Avec Molinié, il participe au concours publics pour la Voie triomphale (1931), et au concours pour un Nouveau Palais des expositions organisé par l’OTUA.
Il construit également le château d’Havrincourt dans le Pas-de-Calais, l’église du Sacré-Cœur à Saint-Ouen, l’église Sainte-Jeanne-de-Chantal à Saint-Cloud et réalise des travaux d’aménagement pour le musée Guimet.
Il est membre de l’Institut à partir de 1956.