Un mois, une œuvre

Hommage à Michel Luyckx

Michel Luyckx en Algérie, années 1950, en partance pour ses chantiers à bord d’un avion

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Mon père m’a éveillé à l’observation de l’architecture, de la nature, toujours dans un esprit d’analyse.

Avec ma sœur Hélène, lors de nos voyages nous visitions les villages et les villes, avec leurs églises et leurs cathédrales.
Nous nous émerveillions devant le génie des constructeurs.

Souvent nous allions en pèlerinage dans la Forêt de Compiègne, où mon père est né, pour admirer la splendide verticalité des hêtraies et redécouvrir l’église abbatiale de Saint-Jean-aux-Bois, prémices de l’architecture gothique.

Je pense aussi, bien sûr, à la multitude de ses réalisations en Algérie et plus particulièrement à l’Hôpital d’Adrar, chef d’œuvre qu’il a conçu en utilisant la terre locale, matériau ancestral adapté aux conditions climatiques du Sahara.

Je n’oublie pas non plus, grâce à son maître Auguste Perret, son grand savoir-faire dans la conception de ses bâtiments en béton armé.  

Mon père m’a transmis cette quête de recherche de beauté qu’il exprimait lui-même dans une architecture épurée toujours empreinte de lumière.

Dans cette lignée, je tente de suivre son exemple et d’honorer son esprit créatif.

Texte rédigé par Benoît Luyckx, fils de Michel Luyckx
Sculpteur, www.benoit-luyckx.com

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