Georges-Robert Le Ricolais est né à La Roche-sur-Yon en 1884, et mort à Paris en 1977.
Ses études universitaires de mathématiques et de physique sont interrompues par la Première Guerre mondiale. Ingénieur hydraulique, peintre, poète et théoricien, il écrit deux essais fondamentaux consacrés à ses recherches sur des configurations structurales 'de portée infinie et de poids zéro'. Le premier est intitulé 'Les tôles composées et leur applications aux constructions métalliques legères' (1935). Le deuxième, 'Essai sur les systèmes réticulés à trois dimensions' (Annales des Ponts et chaussées, juil.-août 1940 et sept.-oct. 1941), va faire de lui le 'père des structures spatiales' et l'associe aux recherches contemporaines de R. Buckminster Fuller et de Konrad Wachsmann.
Le Ricolais vit à Paris de 1918 à 1931, puis travaille au sein de la société L'Air liquide à Nantes (1930-1943).
En 1934-1935, il prend des brevets relatifs aux 'tôles composées', créant des éléments de construction d'une grande rigidité et légèreté. Après la Seconde Guerre mondiale il s'intéresse aux structures fondées sur la théoie des réseaux, et réalise notament des charpentes pour la SNCF (école de Tergniers; colonie de vacances à Villeneuve-Saint-Georges) et pour le ministère de Finances, des hangars à Yaoundé, au Cameroun.
En 1951, il se fixe à Philadelphie, et crée, à l'université de Pensylvanie, pour la School of Fine Arts, la chaire Architectural Structure. En 1974 il est nommé à la chaire d'architecture de l'université de Pennsylvanie, où il succède à Louis Kahn.
En France, on peut citer parmi ses réalisations une charpente métallique tridimensionnelle à Clairvivre (Dordogne), et la structure de l'église de Saint-Wandrille à Belleville-en-Caux.
(sources: notice de René Motro, catalogue de la collection du Centre Pompidou, 1998; notice de Pierre Forestier dans Dictionnaire de l'architecture moderne. Paris, Hazan, 1964; notice de Peter McCleary dans Dictionnaire de l'architecture du XXe siècle. Paris, Hazan, 1996).