La Rome antique prend naissance avec un projet de restauration pour l’envoi de Rome de quatrième année, consacré au Grand Cirque. Bigot effectue en 1904 et 1905 des sondages et des fouilles qui lui permettent de retrouver l’emplacement exact des Carceres, immortalisés par Piranèse. Lors de l’établissement de son projet de restauration, Bigot abandonne le dessin géométral et perspectif pour un modelage du Grand Cirque et de ses abords dans la terre glaise. Sept ans plus tard, le relief, étendu à la plus grande partie du centre monumental de Rome et remodelé en plâtre, couvre une superficie de près de 70 m2, représentant l’Urbs au IVe siècle. En 1908, P. Bigot se voit proposer d'exposer son plan-relief à l'Exposition Internationale de Rome de 1911, à la section d'archéologie. En 1911 le relief "encore bien fruste" est exposé à Rome dans une salle des Thermes de Dioclétien. Il est bien reçu par le monde archéologique. Le plan-relief est remonté le 15 avril 1913 au Grand Palais pour y être exposé à la section d'Architecture du salon des Artistes Français. D’après l’université de Caen : « c'est à cette même époque que l'idée d'une transformation en métal du relief est lancée. Un exemplaire en bronze est commencé, mais P. Bigot ne poursuit pas ce travail. Au lendemain de la première guerre mondiale, la fondation Rockfeller fournit la somme nécessaire à P. Bigot "pour terminer le relief et en exécuter deux en plâtre", un pour la Sorbonne et l'autre pour le Musée de Pennsylvanie (USA). » D’après l’Académie d’architecture : « En 1913, devant le succès remporté par l’oeuvre exposée au Salon, Bigot obtient les crédits nécessaires à la transformation du relief en bronze par un vote unanime du Parlement. » (.. ?) Mobilisé jusqu’en 1916, il continue à son retour à agrandir et perfectionner son relief, en vue de sa transformation en métal qui ne sera que partiellement réalisée en 1932, par l’orfèvre Christofle. En 1933, il parvient à installer une réplique du relief à l’Institut d’art et d’archéologie. Il se rend en 1934 à Rome pour observer les résultats des fouilles entreprises par Mussolini et mettre à jour son relief ce qu’il fera également à la suite de l’Exposition internationale de 1937, où l’oeuvre est exposée : - d’après l’Académie d’architecture : « …au musée d’Art moderne de la Ville de Paris, dans la section de l’urbanisme ». - d’après l’Université de Caen : « …au Musée de Chaillot » D’après l’AA : « Après la mort de Bigot, le relief, est légué à ses élèves Henry Bernard et Paul Grillo. » D’après Université de Caen* : « Actuellement il ne reste que deux exemplaires complets du plan-relief de P. Bigot : celui de Caen, qui est l'original, et une copie colorisée située aux musées royaux d'Art et d'Histoire de Bruxelles. Le plan partiel en bronze se trouve dans les caves de l'Institut d'Art et d'Archéologie de Paris ». * http://www.unicaen.fr/rome/visites.html