Très complet, le fonds d'archives comprend également les documents personnels de l'architecte et une grande partie des dossiers administratifs de l'agence. En ce qui concerne les affaires strictement personnelles de l'architecte, il s'agit notamment de dessins réalisés au cours de ses études à l'Ecole nationale des Beaux-arts de Paris et lors de son séjour à Rome comme pensionnaire à la villa Médicis. Par la suite, il a été lui-même enseignant aux Beaux-arts et participa aux débats sur la réforme de l'enseignement de l'architecture avant et après Mai 1968, ce dont témoignent les documents conservés. Guillaume Gillet a entretenu une importante correspondance avec le milieu professionnel mais aussi artistique ou politique, notamment au moment où il a été président de l'Académie d'architecture. Cette correspondance n'est sans doute pas exhaustive mais relativement importante. Guillaume Gillet a été membre de nombreuses sociétés ou associations professionnelles ou savantes, en premier lieu l'Institut de France (Académie des beaux-arts) et l'Académie d'architecture. D'importants dossiers concernant ces activités sont conservés et fournissent de nombreuses informations sur le fonctionnement et la vie de ces institutions. Esprit cultivé et insatiable, Guillaume Gillet a beaucoup écrit (articles dans des revues et des journaux), donné des conférences (en France ou à l'étranger), été interviewé (presse écrite, radio, télévision). Pour la partie des archives correspondant au fonctionnement proprement dit de l'agence, celles-ci renferment notamment la totalité du courrier au départ sous la forme de chronos mais aussi les agendas et répertoires, et les dossiers du personnel. Un élément essentiel de la vie de l'agence est la revue de presse, ensemble constitué indépendamment des dossiers d'affaires tout au long de l'activité. Il a été choisi de la garder sous cette forme comme un ensemble documentaire à part entière. Elle est classée par projet et géographiquement.
